Le Soleil a approximativement 4.6 milliards d’années. Il n’y a pas grand chose dans le coin à cette période ! Le système solaire n’est pas encore formé. À la place, on trouve une nébuleuse solaire. C’est un nuage composé de poussières, qui proviennent d’étoiles mortes, et de gaz dérivant dans l’espace. C’est à partir de ce nuage que le Soleil va se former. Le reste du nuage (0,2%) va former les planètes du système solaire !

Le Soleil est composé à 70% d’hydrogène et à 30% d’hélium, le soleil n’est qu’une énorme boule de gaz ! Il utilise deux molécules d’hydrogène et les presse ensemble à 15 millions de degrés en utilisant une pression énorme : 260 milliards de fois celle présente dans l’atmosphère terrestre. Le processus crée un élément plus lourd : de l’hélium.

Chaque seconde, le Soleil utilise 700 millions de tonnes d’hydrogène et les convertit en 695 millions de tonnes d’hélium ! Les 5 millions de tonnes manquant n’ont pas disparu ! Ils ont été converti en énergie !

Les éléments présents sur le soleil ne peuvent pas se solidifier car il y fait trop chaud. Ils restent donc dans un état gazeux appelé plasma. Le soleil en rejette 4 millions de tonnes dans l’espace chaque seconde. Tout ce plasma devient ce qu’on appelle le vent solaire. Ce vent, chargé d’électricité, traverse l’espace à un million six cent milles kilomètres heure et balaye tout sur son passage.

La Terre se protège des vents et des tempêtes solaires grâce à son champ magnétique, qui ressemble un peu à un gros beignet. C’est justement à cause de cette forme de beignet que nous pouvons observer les aurores polaires ! En effet, les vents solaires chauffent parfois notre atmosphère aux pôles et créent ces magnifiques aurores colorées – appelées aurores boréales dans l’hémisphère nord et aurore australe dans l’hémisphère sud.

Dans 5 milliards d’années, le soleil aura consommé tout son carburant, son hydrogène. Il brûlera alors ce qui lui reste sous la main : son hélium ! Parce que brûler de l’hélium produit beaucoup plus d’énergie que de brûler de l’hydrogène, le soleil entrera dans une nouvelle phase de son évolution : il se mettra à gonfler et deviendra ce qu’on appelle une géante rouge. Cette géante engloutira Mercure, Vénus… et même… la Terre. Une fois qu’elle aura éjecté toute sa matière, elle terminera son évolution en devenant une naine blanche, une étoile avec une masse incroyablement élevée mais un volume comparable à celui de la Terre. Le Soleil n’est alors plus qu’un astre inerte.

• Le Soleil a déjà été touché par d’importantes éruptions solaires. Comme l’éruption solaire de 1859 qui a produit des aurores visibles jusque dans la mer des Caraïbes et a fortement perturbé les télécommunications par télégraphe électrique. Ou encore celle de 1989, qui a plongé le Québec dans le noir complet pendant environ 9 heures !

• Les vents solaires et les tempêtes solaires ne sont pas seulement dangereux. Ils auraient également un rôle protecteur. La zone qui entoure le soleil et est délimitée par les vents solaires s’appelle l’héliosphère. Cette héliosphère englobe tout le système solaire. On peut même dire que l’héliosphère représente la frontière de notre système solaire. Cette frontière créerait un bouclier naturel contre les rayons cosmiques qui traversent continuellement l’espace.

Il y a approximativement 4.6 milliards d’années, le système solaire n’est pas encore formé. À la place, on trouve une nébuleuse solaire. C’est un nuage composé de poussières, qui proviennent d’étoiles mortes, et de gaz dérivant dans l’espace.

Plus un objet est gros, plus sa gravité est importante (c’est-à-dire qu’il attire à lui d’autres objets). En s’agglutinant, les poussières et les gaz augmentent en masse, et donc en gravité. Résultat : le cœur du nuage attire de plus en plus d’éléments. Tous ces éléments, comprimés, augmentent progressivement en chaleur. Donnant naissance à une proto-étoile, une sorte de… bébé étoile ! Et bébé étoile est vorace. Elle dévore 99,8% de toute la masse du nuage. Les quelques miettes qu’elle laisse de côté deviennent les planètes du système solaire, dont la Terre. Notre proto-étoile n’atteint l’âge adulte qu’à 50 millions d’années. Donnant naissance au soleil !

Il est tellement gros qu’on pourrait y mettre un million de Terres ! Il fait un million trois cent quatre vingt douze mille kilomètres de diamètre ! Sa puissance équivaut à l’explosion – chaque seconde ! – de 400 milliards de bombes atomiques d’une mégatonne chacune. Sa surface brûle à six milles degrés et son cœur est un fourneau de quinze millions de degrés. Rien que dans la Voie Lactée, notre galaxie, il y a des milliards d’étoiles de ce type. Mais ce qui rend notre soleil vraiment unique, c’est qu’il est plus brillant que 85% des étoiles que l’on a pu étudier !

Composé à 70% d’hydrogène et à 30% d’hélium, le soleil n’est qu’une énorme boule de gaz ! Le secret de son énergie réside dans son cœur. C’est un véritable four ! Et que fait-on dans un four ? Hé bien, on cuisine ! C’est exactement ce que fait le soleil.

Le soleil prend deux molécules d’hydrogène et les presse ensemble à 15 millions de degrés en utilisant une pression énorme : 260 milliards de fois celle présente dans l’atmosphère terrestre. Le processus crée un élément plus lourd… de l’hélium. Durant le processus, l’énergie contenue dans les atomes est relâchée. C’est cette énergie qu’Einstein décrit dans sa célèbre formule E=MC2 : la Masse est convertie en Énergie, et inversement.

Le truc, c’est que le soleil est un cuisinier très actif. Chaque seconde, il utilise 700 millions de tonnes d’hydrogène et les convertit en 695 millions de tonnes d’hélium ! Le reste a été converti, comme le dit Albert, en… énergie ! Beaucoup d’énergie ! À tel point que le soleil a beau se trouver à 150 millions de kilomètres de la Terre, sa chaleur réchauffe notre peau et sa lumière permet la photosynthèse (pour en savoir plus, jetez un coup d’œil à notre épisode sur la photosynthèse).

À cause de ces températures extrêmes, les éléments présents sur le soleil ne peuvent pas se solidifier et restent dans un état gazeux appelé plasma.  Le soleil en rejette 4 millions de tonnes dans l’espace chaque seconde. Tout ce plasma devient ce qu’on appelle le vent solaire. Ce vent, chargé d’électricité, traverse l’espace à un million six cent milles kilomètres heure et balaye tout sur son passage.

Ce vent solaire est invisible. On l’a découvert en observant… les comètes ! En effet, tu sais probablement que les comètes ont de longues traînées derrière elles. Hors, elles ne sont pas orientées dans la direction opposée à la comète comme la traînée d’un bateau par exemple mais… dans la direction opposée au soleil ! Car c’est le vent solaire qui balaie les particules de la comète !

Notre atmosphère serait soufflée comme une vulgaire bougie si notre planète n’avait pas un bouclier spécial : son champ magnétique, qui ressemble un peu à un gros beignet.

C’est justement à cause de cette forme de beignet que nous pouvons observer les aurores polaires ! En effet, les vents solaires chauffent parfois notre atmosphère aux pôles et créent ces magnifiques aurores colorées – appelées aurores boréales dans l’hémisphère nord et aurore australe dans l’hémisphère sud. Mais parfois, le soleil connaît des éruptions de plasma extrêmement puissantes qui peuvent avoir d’importantes conséquences, ici, sur Terre.

Comme l’éruption solaire de 1859 qui a produit des aurores visibles jusque dans la mer des Caraïbes et a fortement perturbé les télécommunications par télégraphe électrique.

Ou encore l’éruption solaire de 2012. La Terre a échappé à quelques jours près à une terrible tempête solaire. Selon la NASA, si la Terre avait été touchée, la civilisation aurait été renvoyée… au XVIIIème siècle !  Les satellites – grâce auxquels nous recevons et envoyons nos appels, nos coordonnés GPS, nos informations bancaires etc… – auraient probablement été hors d’usage. Sur Terre, beaucoup de centrales électriques seraient tombées en panne. Plongeant la civilisation moderne dans le chaos. D’où l’importance d’étudier le soleil, ses cycles et ses tempêtes, pour nous permettre  de créer une météorologie solaire fiable. Et de nous protéger au bon moment.

Mais les vents solaires et les tempêtes solaires ne sont pas seulement dangereux. Ils auraient également un rôle protecteur. La zone qui entoure le soleil et délimitée par les vents solaires s’appelle l’héliosphère. Cette héliosphère englobe tout le système solaire. En réalité, on peut même dire que l’héliosphère représente la frontière de notre système solaire. Cette frontière crée, à son tour, un bouclier naturel contre les rayons cosmiques qui traversent continuellement l’espace.

Dans 1.1 milliard d’années après notre ère, le soleil est 10% plus brillant. L’atmosphère de la Terre absorbe cette énergie supplémentaire. Mais les températures augmentent sensiblement.

Dans 3,5 milliards d’années, le soleil est 40% plus brillant. Les océans sur Terre se mettent alors à bouillir ! L’eau s’évapore dans l’atmosphère et la vie à la surface devient pratiquement impossible.

Dans 5 milliards d’années, le soleil, parce qu’il n’arrête pas de cuisiner, a consommé tout son carburant, son hydrogène. Il brûle alors ce qui lui reste sous la main : son hélium ! Parce que brûler de l’hélium produit beaucoup plus d’énergie que de brûler de l’hydrogène, le soleil entre dans une nouvelle phase de son évolution : il se met à gonfler et devient ce qu’on appelle une géante rouge. Cette géante engloutit Mercure, Vénus… et même… la Terre. Une fois qu’elle a éjecté toute sa matière, elle termine son évolution en devenant.. une naine blanche, une étoile avec une masse incroyablement élevée mais un volume comparable à celui de la Terre. Une petite perle de lumière perdue dans l’espace infini.

Fin de l’histoire du soleil !